Design d’interface à l’ère de l’IA

Découvrez comment le design d’interface évolue à l’ère de l’IA, entre héritage du design classique et nouvelles responsabilités.

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Innovation

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Design d’interface à l’ère de l’IA

Le design d’interface à l’ère de l’IA : un métier en mutation

Depuis l’avènement de l’intelligence artificielle, le design d’interface connaît une profonde transformation. On parle moins d’écrans, plus de flux. Moins de boutons, plus de comportements. Et dans ce contexte, le designer n’est plus seulement un concepteur d’interfaces visuelles, mais un orchestrateur d’expériences.

À l’ère de l’IA, le design d’interface devient un art subtil : celui de rendre visible l’invisible, et de maintenir une expérience humaine dans un système qui, par nature, tend à tout automatiser.

De l’objet à l’interface, de l’interface à l’invisible

Pour comprendre l’évolution du design d’interface à l’ère de l’IA, il faut remonter à ses racines. Dieter Rams, figure emblématique du design industriel, posait déjà les bases dans les années 70 :

"Un bon design est innovant, utile, honnête."

Le design était alors un médiateur entre un objet et son utilisateur.

Puis est venue la vague numérique. L’objet devient interface. Le tangible devient interactif. Le designer devient “UX”.

Aujourd’hui, l’IA marque un nouveau virage. L’interface devient invisible : on interagit par la voix, par les gestes, ou même par prédiction.

Le rôle du designer à l’ère de l’IA

Dans ce nouveau paradigme, le design d’interface à l’ère de l’IA ne consiste plus à créer des écrans intuitifs, mais à penser des systèmes compréhensibles, justes et humains.

Un bon design IA, c’est :

  • Un cadre clair
  • Des décisions explicables
  • Une interaction réversible

Le designer devient un médiateur éthique. Un traducteur de logiques complexes. Un créateur d’espace mental sécurisé pour l’utilisateur.

Comme le rappelait Victor Papanek, l’un des penseurs les plus radicaux du design :

"Un design irresponsable est un danger pour la société."

Design d’interface à l’ère de l’IA : une responsabilité culturelle

Concevoir une interface IA, ce n’est pas juste designer une UI.
C’est designer une relation.
Une expérience cognitive.
Un dialogue implicite entre l’humain et la machine.

Le design d’interface à l’ère de l’IA redevient un acte culturel. Et même politique. Car chaque choix de design façonne des comportements.

C’est ici que le rôle du designer devient crucial : interpréter la technologie, en posant des repères dans un monde devenu algorithmique.

Redéfinir le design d’interface avec l’IA

Chez atrioom, cette vision du design d’interface à l’ère de l’IA guide nos choix.
À chaque projet, on se pose trois questions :

  • Qu’est-ce qu’on fait faire à l’IA à la place de l’utilisateur ?
  • Que doit-elle expliquer pour rester lisible ?
  • Que ne doit-elle jamais faire, même si elle en est capable ?

On ne conçoit pas des interfaces “seamless”.
On conçoit des espaces de choix.

Parce qu’à nos yeux, le design d’interface à l’ère de l’IA doit être tout sauf invisible. Il doit être visible, assumé, et surtout responsable.

Le design d’interface à l’ère de l’IA, entre éthique et innovation

Le design d’interface à l’ère de l’IA n’est pas qu’un enjeu technique ou esthétique.
C’est une question de sens.

Dans un monde où les interfaces disparaissent, le rôle du designer devient plus stratégique que jamais : faire apparaître ce qui compte, garder l’humain au centre, et ne jamais laisser l’IA décider seule.

Aurélien Béguet

Aurélien

CEO

“C’est en embrassant nos problèmes que l’on apprend à les résoudre…

En plaçant l’analyse et la compréhension des problématiques clients au cœur de notre approche nous les aidons à déployer des réponses efficientes, pensées et développées pour faire avancer leur projet. Vous n’imaginez pas à quel point vos problèmes vont vous faire évoluer… »

L'autrice de l'article

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Vous commencez à bien nous connaître, il  est temps de se rencontrer.

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